Le gouvernement du Québec a annoncé le 24 juillet dernier "l’édiction d’un nouveau règlement pour autoriser un individu à transporter des boissons alcooliques acquises dans une autre province ou un territoire du Canada pour sa consommation personnelle.''
Le Québec était la seule provinceà ne pas permettre à un citoyen de posséder et de transporter une quantité de boissons alcooliques acquises ailleurs au Canada.
Serions-nous enfin au Québec rendus au 21è siècle? Malheureusement, pas encore tout à fait, car:
1) Il y a une quantité limite de 9 litres de vin (12 bouteilles) par personne, et surtout,
2) Ces personnes doivent aller elle-mêmes les chercher (pas de commandes permises à des détaillants ou producteurs, encore moins de livraisons).
Pour expliquer sa décision d'interdire la vente inter-provinciale directe, le ministre des Finances, Carlos Leitão, a dit (sans rire) que ''la SAQ permet aux Québécois de vivre des expériences d’achat qui satisfont à leurs exigences les plus élevées''. Vraiment? Il oublie cependant que préciser qu'il n'y a pas que les exigences qui soient élevées. Les prix payés par les Québécois aussi.
Tout ce qu'on a fait ici, est de "légaliser" une pratique qui a déjà cours depuis longtemps, surtout par les citoyens du Québec qui demeure près de la frontière de l'Ontario. Rien de bien neuf là-dedans.
Bon. Maintenant qu'il est légal de traverser la frontière pour acheter du vin dans la limite permise, les chroniqueurs pourront maintenant vous souligner les meilleurs aubaines, sans se faire reprocher de vous inciter à faire un geste illégal.
C'est d'ailleurs ce que s'est empressé de faire, Marc-André Gagnon sur son site vinquebec.com. Celui-ci habite l'Outaouais et connaît bien le répertoire de la LCBO. Payer 20% de moins certains bon pinards et sauver ainsi 2$, 3$ la bouteille vous intéresse-t-il?
Si oui, consultez alors le tableau de 25 vins que celui-ci a dressé. Cela vous aidera lors de vos prochaines emplettes chez nos voisins de l'ouest.