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Channel:      Club des Dégustateurs      de Grands Vins
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Viognier Reserve, Don Pascual, Est. Juanico, Canelones, 2011, Uruguay

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Cépage:  100% Viognier
Code #:   11202679
Prix:        14,20$
Servir:    10° Celsius

La maison Juanico,estune entreprise familiale qui appartient aux membres de la familleDeicas. Il s'agit d'une entreprisede troisième génération qui ont partagé la même passion pour le vin. On peut dire qu'aujourd'hui ils ont réussi à atteindre l'équilibre parfaitentre la tradition et l'innovation. L'excellente qualité générale de leurs vins est là pour en témoigner.

Le vin d'aujourd'hui, le Viognier Reserve, a bénéficié de rendement raisonnable d'environ 40hl/ha ainsi qu'un élevage en fûts de chêne neuf. Les vignes ont été plantées dans un sol argileux-crayeux. Bien qu'il ne représente pas nécessairement l'archétype du vin de Viognier, il est assurément l'un des meilleurs rapports qualité/prix des vins de Viognier présentement disponibles au Québec dans cette catégorie de prix.

Notes de dégustation:

D'une belle couleur jaune dorée soutenue, ce vin nous offre des arômes assez complexes pour un vin monocépage de Viognier. En effet , on y retrouve autant de notes fruitées (abricot, pêche mûre), que des notes de miel, de vanille et de fleurs blanches. La bouche est non seulement souple mais ronde et suave. Un vin riche et plein, équilibré, qui offre une finale légèrement grasse en prime. A été dégusté avec une coquille St-Jacques et il a tenu le coup. Fortement recommandé.

 

Le domaine Villa Maria de Nouvelle-Zélande

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Fondée en 1961 à Auckland par Sir George Fistonich, alors que les vins de Nouvelle-Zélande étaient totalement inconnus sur la scène internationale, cette maison familiale a remporté de nombreux prix au fil du temps. Il fallait en effet beaucoup de passion et de vision pour qu'un fils d'immigrants croate démarre un vignoble dans ce pays au début des années 60.

Les premiers viticulteurs de Nouvelle-Zélande durent en effet contrer les actions des brasseurs de bière de ce pays qui ne voyaient pas d'un très bon œil la venue de ces nouveaux compétiteurs de boissons alcoolisées. Peine perdue, le vin continua sa progression pour occuper la place qu'il occupe aujourd'hui dans les habitudes alimentaires des néo-zélandais.

Les efforts de développement durable de cette maison se reflètent à toutes les étapes de production. Les représentants des ventes de ce pays conduisent ainsi des véhicules hybrides pour se déplacer.

De fil en aiguille, d'acquisition en acquisition, cette maison compte aujourd'hui 2 chais, un dans l'île du Nord près d'Auckland et un autre dans l'île du Sud dans la région de Malborough.  250 employés travaillent pour cette entreprise et leurs vins sont exportés dans plus de 50 pays à travers le monde.

Un fameux quatuor

C'est le 30 janvier dernier à l'invitation des vins Philippe Dandurand, en compagnie d'autres chroniqueurs, que j'ai eu l'occasion de rencontrer le jeune maître de chai de cette maison, Josh Hammond. Celui-ci est né sur une ferme de moutons, tout près où le vignoble de Villa Maria de Malborough se trouve. La maison de ses parents est un fournisseur de Sauvignon blanc pour Villa Maria.

Après avoir fait ses classes vinicoles en Californie et en Bourgogne et complété ses études oenologiques en Nouvelle-Zélande à l'Université Lincoln, Josh Hammond joignit l'équipe de Villa Maria en 2013 comme assistant-maître de chai et fut promut responsable de la production la même année. Comme quoi la valeur n'attend pas toujours le nombre des années.

Nous ainsi pu déguster quatre vins de la gamme de cette maison en compagnie de Josh.

Sauvignon blanc, Private Bin, 2013

Code #:  11974951 
Prix:        17,95$ 
Servir:    10-12° Celsius

Élaboré avec des raisins de la région de Malborough, ceux-ci, dans le millésime 2013 ont pu être récoltés à parfaite maturité. Ce vin est le fer de lance de la maison. Voir mes notes sur ce vin pour le millésime  2102 (ici).

Jaune paille à reflets verts; nez frais de pamplemousse, de pomme verte, de bourgeons de buis et de lime. Voici un vin qui offre beaucoup de fraîcheur et de souplesse; son acidité est parfaitement dosée et sa finale est légèrement grasse. Parfait de l'apéro au fromage. Bon rapport qualité/prix.

Pinot gris, Private Bin, 2012

Code #:  imp. privée
Prix:       environ 18,00$ 
Servir:    10-12° Celsius

Un vin d'appellation Malborough provenant de raisins cultivés dans les environs de Gisborne et Hawke's Bay, sur des sols allant de sols graveleux à argilo-limoneux et issus de faible rendement. Il a été élevé durant un certain temps sur ses lies.

Couleur jaune paille vibrant; on perçoit au nez des effluves de melon, d'agrumes et de pomme et quelques notes florales. La bouche est souple, suave et crémeuse. Bonne longueur. Sa texture et son équilibre lui permettront d'accompagner avec bonheur les viandes blanches, les fruits de mer, les salades d'été et les fromages doux. Prix intéressant.

Pinot Noir, Private Bin, 2011

Code #:  imp. privée 
Prix:       environ 22,00$
Servir:    16° Celsius

Voici un vin intéressant élaboré à partir de raisins des vallées de Wairu et d'Awatere de la région de Malborough. Rares sont les vins de Pinot Noir, toutes origines confondues, qui offrent autant de satisfaction. Élevage en cuves inox et en fûts déjà utilisés.

Belle couleur rouge rubis clair; jolis arômes de fruits rouges (cerise, framboise), de terre humide et de fumée. Très belle pureté de fruit éclatant en bouche, acidité légèrement mordante apportant une belle fraîcheur. Rétro-olfaction en finale. Très digeste. Conviendra particulièrement bien avec les viandes blanches grillées et les volailles. Très bon.

Pinot Noir, Cellar Selection, 2009*

Code #:  imp. privée (caisse de 6 bout.) 
Prix:       environ 35,00$ 
Servir:    16° Celsius

Attention, vin sérieux! C'est un assemblage des meilleures parcelles de Pinot Noir en provenance des vallées d'Awatere et de Wairau de la région de Malborough. On ne néglige rien, de la culture à l'embouteillage, pour faire un vin de qualité. Élevé à 100% de fûts de chêne français, dont 20% de bois neuf.

La robe de ce vin est rouge rubis; on perçoit au nez des arômes très agréables de cerise, de framboise, de cassis, de prune et d'épices douces. La bouche révèle une belle souplesse mais surtout une évidente finesse découlant de tanins fins et soyeux. Un vin que l'on boit doucement pour apprécier ses qualités ainsi que sa très longue finale. À boire sur des mets raffinés, tels le carré d'agneau ou le magret de canard. Un bel ambassadeur des vins de Pinot Noir de Nouvelle-Zélande.


*Ce vin fera partie de la sélection des 24 vins qui seront dégustés lors des soirées de dégustation de grands vins de notre club au mois de mars prochain.


Cabernet Sauvignon/Malbec, Rutini, Mendoza, 2011, Argentine

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Cépages:  50% Cabernet Sauvignon et 50% Malbec
Code #:    11769317
Prix:         18,30$ (15,80$ jusqu'au 23 février 2014)
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:     20-30 min.

Ce vin se veut la rencontre idéale entre le célèbre cépage français, le Cabernet Sauvignon, et du cépage-phare de l'Argentine, le Malbec.

Le Cabernet Sauvignon pour sa part a été cultivé dans la région de Tupungato, et le Malbec dans la région de La Consulta. Le vin a été élevé pendant 12 mois en fûts de chêne, 50% français et 50% américain.

Notes de dégustation:

Aucun doute possible avec cette couleur rouge rubis très sombre; les raisins avaient une peau épaisse et un bon pouvoir de coloration. L'examen olfactif révèle des arômes de fruits rouges et noirs (cerise, mûre), des notes empyreumatiques (vanille, chocolat), ainsi qu'un e pointe épicée. Malgré qu'il soit légèrement corsé, ce vin coule bien en bouche grâce à sa fraîcheur et sa souplesse. Les saveurs sont équilibrées et la finale agréable. Ce vin appelle la viande de bœuf grillée ou en sauce riche au vin rouge. Achat intéressant particulièrement au prix réduit.

 

Tannat Reserve, Don Adelio Ariano, Canelones, 2009, Uruguay

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Cépage:  100% Tannat
Code #:   10746727
Prix:         16,60$
Servir:     16-17° Celsius
Carafe:    15-20 min.

Fondée au début du XXè siècle par deux immigrants italiens, les frères Ariano, cette maison vous propose ici un vin de Tannat maintenant mûr à souhait. À l'aveugle, on le placerait au-dessus de 20$.

La Capitale de l'Uruguay, Montevideo, est sitée à l'extrême sud du pays, face à l'océan Atlantique. Ce vient provient de la région de Canelonès, laquelle se trouve un peu au nord de la capitale.

Parmi ma sélection de produits que j'utilise dans les cours d'initiation que je donne, j'inclus ce vin monocépage de Tannat d'Uruguay pour élargir les horizons de mes étudiants et que je dois dire que ce type de vin plaît à la majorité des participants à tout coup.

Notes de dégustation:

La robe du vin est de couleur rouge grenat et démontre quelques légers signes d'évolution. Le nez, suave et charmeur, est entremêlé de notes de fruits rouges, d'épices et de vanille. La bouche est ronde et mûre, coulante. Les tannins sont souples et bien fondus, rendant sa dégustation des plus agréable. Finale assez longue et veloutée. Très bon rapport qualité/prix. 
 

Mes découvertes à petits prix: Posada del Virrey, Irurtia, Vallée de Carmelo, 2011, Uruguay

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Cépage:  100% Tannat
Code #:   10746471
Prix:        12,30$!!!
Servir:     16° Celsius
Carafe:    15-20 min.

C'est la 4è génération de la famille basque Irurtia qui perpétue la tradition amorcée au tout début du XXè siècle. Cette maison produit aussi des vins vins blancs, entre autres de Sauvignon blanc et de Gewurztraminer. Le vin de ce vin Posada del Virrey signifie ''L'Auberge du Vice-Roi".

Non, il n'y a pas d'erreur au niveau du prix, c'est bien seulement 12,30$ que vous aurez à débourser pour obtenir ce délicieux et généreux vin d'Uruguay, un pays qui fourmille d'aubaines. Comme il peut se conserver quelques années, on peut en faire une petite provision...que vous aurez du mal à conserver intacte!

Notes de dégustation:

L’œil perçoit tout d'abord la couleur rouge rubis foncé de la robe de ce vin, alors que le nez détecte d'agréables effluves de mûre, de bleuet, d'épices douces et de vanille. La bouche n'est pas en reste puisqu'on nous propose ici plus de vin ce à quoi l'on s'attend au premier abord. Très agréable mais aussi très satisfaisant grâce à une finale très plaisante. Conviendra aussi bien au porc, à l'agneau qu'au bœuf. À ce prix, c'est presque du vol (en faveur du consommateur).





Château de Nervers, Brouilly, Georges Duboeuf, 2011, France

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Cépage:  100% Gamay
Code #:   importation privée
Agence:  Vins Philippe Dandurand
Prix:        environ $23,00
Servir:     14-15° Celsius

Voici un vin un peu moins connu de la célèbre et très importante maison beaujolaise Geoerges Duboeuf. Il provient d'un vignoble de 47 hectares d'un seul tenant. Autre fait rare pour la région, il y a sur ces terres un joli château qui est un ancien pavillon de chasse qui a été restauré en 1860.

Pour élaborer ce vin, on privilégie de faibles rendements ainsi qu'une acidité un peu plus basse que la moyenne, ce qui donne un vin plus rond et charnu que les Brouilly que l'on a l'habitude de boire.

Vendanges manuelles, tri sévère, macération carbonique de 8 à 12 jours (selon le millésime), fermentation malolactique à 100% et élevage en fûts pour 10% de la production, sont les ingrédients qui mènent à ce brillant résultat.

Notes de dégustation:

Ce vin arbore une belle couleur rouge rubis invitante. Le dégustateur est tout de suite charmé par les agréables arômes de fruits rouges (framboise, cerise, cassis) qui émanent du verre, entremêlés d'un soupçon de violette et de fumée.  La bouche est souple, ronde et coulante; elle devient un peu plus charnue et dodue en milieu de bouche grâce à de beaux tanins mûrs. Finale persistante, légèrement saline et vaporeuse. A été dégusté sur une longe de porc rôtie, sauce aux canneberges. Divin.


Les petits trésors de vins de l'Uruguay à votre portée

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Note:  Ce texte a aussi été publié le 20 février 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Bien peu de personnes sont en mesure de correctement identifier sur une carte géographique l’emplacement de l’Uruguay, pays de seulement 3 millions d’habitants situé en Amérique du Sud. Ce pays, borné au nord par l’immense Brésil, et à l’ouest et au sud par l’Argentine, a pour capitale Montevideo.
 
Les premières vignes furent plantées au 17è siècle par les colons espagnols mais c’est dans la seconde partie du 19è siècle que la culture de la vigne a pris son expansion suite à l’arrivée d’autres immigrants (italiens et basques principalement). L’Uruguay possède une forte tradition agricole grâce à son climat tempéré de type méditerranéen. On y retrouve beaucoup de pâturages servant à l’élevage du bétail et de la volaille; l’agriculture produit surtout du riz, du blé, du soja, ainsi qu’une grande variété de fruits et légumes. 


La vigne n’occupe qu’environ 1% de la superficie agricole; ce pays a donc un potentiel de développement important à ce chapitre et qu’il entend bien développer. Ainsi, depuis 1990, celui-ci s’est mis au diapason des normes internationales de qualité; 300 bodegas (domaines) exploitent environ 10,000 hectares de vignobles et produisent 1 million d’hectolitres de vin par année, dont 20% sont exportés.

Les régions viticoles

La culture de la vigne est surtout concentrée au sud du pays, juste au nord de la capitale, soit dans les départements de Canelonès, San José et de Florida. De plus en plus, on retrouve des vignobles à l’ouest du pays dans les départements d’Artigas, Salto, Paysandu, Soriano et Colonia, ainsi qu’au nord près du Brésil dans les départements de Rivera et de Cerro Largo.

Les cépages

Les cépages les plus utilisés pour la production de vins blancs sont le Sauvignon blanc, le Sémillon, le Viognier, le Muscat et le Chardonnay. Pour les rouges, on privilégie le Tannat, le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Sangiovese, la Syrah et le Pinot Noir.
 
Le Tannat est roi en Uruguay

Appelé aussi Harriague car introduit en Uruguay en 1870 par un immigrant basque du nom de Pascual Harriague, le Tannat (voir photo ci-contre) est présent dans presque tous les vignobles de l’Uruguay, et pour cause. Ce cépage semble avoir trouvé ici un terroir qui lui convient parfaitement, favorisant une expression plus accessible, fondue et veloutée donc moins astringente que celle qu’il donne dans son terroir d’origine, soit à Madiran dans le Sud-ouest de la France.

Tout comme le Carmenère est identifié au Chili et que le Malbec a choisi l’Argentine comme terrroir de prédilection, on ne peut que constater que l’acclimatation très réussie du Tannat au climat et aux sols uruguéens en a fait le cépage emblématique de ce pays. À ma connaissance, on ne retrouve le Tannat nulle part ailleurs en Amérique du Sud. Il peut être vinifié seul ou parfois en assemblage avec d’autres cépages tel le Merlot ou la Syrah.


Le Tannat est l’un des cépages rouges qui offre l’une des meilleures concentrations d’antioxydants ce qui est réputé être favorable à la santé. Puisque c’est un vin plutôt corsé, il est préférable de le boire à table accompagné de bœuf, canard ou agneau. Les meilleurs vins de Tannat peuvent vieillir admirablement bien, 10 ans, parfois plus.

Parmi ma sélection de produits que j'utilise dans les cours d'initiation que je donne, j'inclus toujours un vin monocépage de Tannat d'Uruguay pour élargir les horizons de mes étudiants et que je dois dire que ce type de vin plaît à la majorité des participants à tout coup.

Les vins de l'Uruguay au Québec

Je peux vous dire par expérience que les vins de ce pays représentent très souvent, même avec notre délirante structure de prix, de très bons rapports qualité/prix. Ils sont malheureusement très sous-représentés dans la belle province, soit à peine une vingtaine de produits, peut être parce qu'ils ont comme principal défaut de ne pas coûter très chers, ce qui ne fait pas l'affaire de tout le monde, surtout ceux qui veulent vous faire croire que le bon vin doit absolument être dispendieux.

Cela devrait par contre ravir les chasseurs d'aubaines pour peu que ceux-ci en connaissent l'existence. Pour y remédier, vous trouverez à la suite de ce billet une sélection de dix très bons vins de ce pays à prix abordables. Je vous invite fortement à en essayer quelques uns. Vous me remercierez plus tard.

Bonnes dégustations!


Lien vers le diaporama:

http://huff.to/1me8FsT



Malbec Reserva, Bodega del Fin del Mundo, Patagonie, 2012, Argentine

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Cépage:  100% Malbec
Code #:   11156810
Prix:        18,35$*
Servir:     16-17° Celsius
Carafe:    20-30 min.

*Le samedi 22 février prochain, il y aura 10% de rabais sur les vins de l'Argentine à l'achat de 3 bouteilles ou plus 

De Patagonie, soit au bout du monde, ce vignoble nous a concocté un vin assez robuste mais suffisamment souple en bénéficiant du célébre oenologue français bien connu, Michel Rolland. Il a vieilli 12 mois en barriques de chêne français à 70%, et américain à 30%.

Notes de dégustation:

Robe rouge pourpre foncé comme la plupart des Malbec argentins; un vin au nez rempli de fruits rouges et noirs (framboise, cassis, prune, mûre), ainsi qu'un peu de violette, vanille et chocolat. Charnu en bouche mais avec des tanins bien mûrs, ce vin encore jeune et quelque peu corsé plaira assurément aux amateurs de vins de style Nouveau Monde. Un passage en carafe pour 30 minutes vous donnera encore plus de plaisir. On en achète trois bouteilles, on en boit une bientôt sur une viande saignante et on place les deux autres au cellier pour 3 à 5 ans.



Mompertone, Monferrato Rosso, Prunotto, 2011, Piémont, Italie

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Cépages:  60% Barbera et 40% Syrah
Code #:     10862616
Prix:           20,00$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      20 min.

C'est en 1922 qu'Alfredo Prunotto racheta l'ancienne coopérative locale de Serralunga à l'aide de sa jeune épouse Luigina.  En 1956, Alfredo Prunotto remis les rênes de l’entreprise à son ami et expert en vins, Beppe Colla, aidé de son frère, Tino Colla qui amenèrent la qualité des vins de la maison à un nouveau sommet.

En 1989, la célèbre famille Antinori débuta sa collaboration avec la maison Prunotto, tout d’abord en s’occupant de la distribution, puis en 1994 lors de la retraite des frères Colla, en s’impliquant directement dans la production comme telle.

Les raisins qui ont servi à élaborer le vin d'aujourd'hui, le Mompertone, proviennent du vignoble de Calliano qui  donne surles collinesenvironnantes de Monferrato. Le vin a bénéficié d'un élevage en barriques de chêne pendant 10 mois.

Notes de dégustation:

Le vin affiche une robe rouge rubis parsemé de reflets violets et dégage des arômes de mure, de prune, de cerise, d'épices et de vanille. La Syrah apporte au vin un côté plus charnu que s'il n'avait été uniquement constitué avec de la Barbera. Il n'en demeure pas moins fort souple et frais, sans aucune lourdeur. Élégance et persistance le résument fort bien. Original et bien fait.


Paralèlle 45, Côtes-du-Rhône, Paul Jaboulet Aîné, 2011, France

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Cépages:   60% Grenache et 40% Syrah
Code #:     332304
Prix:           16,35$
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:     15-20 min.

C'est en 1834, soit il y a 180 ans, qu'Antoine Jaboulet jette son dévolu sur les terres de la région du Rhône en fondant son entreprise. Ses fils Paul et Henri lui succédèrent est c'est Paul qui donnera son nom à l'entreprise. 

L'âge moyen des vignes de ce domaine ont 40 ans en moyenne, et certaines ont plus de 80 ans. On utilise des méthodes ancestrales pour cultiver la vigne et on favorise de faibles rendements de 35 hl/ha, parfois moins. On y élabore une gamme complète de produits, soit des vins d'entrée de gamme conviviaux aux plus grands crus du Rhône.

Le vin d'aujourd'hui, le Paralèlle 45, a été nommé ainsi en raison du 45è paralèlle nord qui passe a deux kilomètres des caves de la maison. Il porte ce nom depuis le début des années '50. L'élevage a été fait en cuves inox. à partir de raisins de vignes âgées de 25 ans qui poussent sur des sols à galets aux terres argil0-calcaires et sur des rendements de 45hl/ha.

Notes de dégustation:

Voici un vin sympathique à boire sans prétention entre amis sur des plats simples et conviviaux. Sa robe rouge rubis foncée et brillante captive l’œil avec ses reflets légèrement violacés. Sa palette olfactive se dessine entre les fruits rouges et noirs ainsi que les notes voluptueusement épicées. Malgré la prédominance de la Grenache c'est la fraîcheur de la Syrah qui amorce l'attaque et se prolonge jusque dans une finale savoureuse et équilibrée. Les viandes rôties et les fromages moyennement corsés lui conviendront parfaitement.


Mes découvertes à petits prix - Coronas, Catalunyia, Torres, 2011, Espagne

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Cépages:  86% Tempranillo et 14% Cabernet Sauvignon
Code #:    29728
Prix:         13,95$
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:     15-20 min.

Je bois ce vin régulièrement depuis plus de 30 ans et je ne m'en lasse jamais. Après plus de cent ans à produire ce vin en Catalogne (depuis 1907), la famille Torres a certes su trouver la bonne recette.  Un bon vin espagnol souple, fin et équilibré. Un fidèle compagnon d'une foule de plats. Tout ça pour un prix plus que raisonnable.

On m'a dit entre les branches qu'il est fort possible que ses jours soient cependant comptés au Québec. Il ferait trop ombrage par ses qualités trop évidentes à plusieurs nouveaux vins vendus bien plus chers que l'on aimerait que vous preniez l'habitude de choisir à sa place. Je peux à peine croire que le Québec tournerait ainsi le dos au vin qui détient la plus longue histoire dans l'industrie du vin espagnol.

Puisqu'il peut être facilement conservé quelques années, profitez-en pour en acheter une caisse pendant que cela est toujours possible.

Notes de dégustation:

Le vin nous propose sa jolie couleur rubis étincelante tout en nous séduisant avec ses agréables parfums de cerise noire, de prune, de vanille, d'épices douces et de café torréfié. C'est un vin gastronomique  puisqu'il accompagne à merveille à peu près tous les mets qui s'accordent avec le rouge. Son équilibre est des plus maîtrisé mais c'est par sa longueur inattendue pour un vin de ce prix qu'il nous surprend agréablement le plus. Quel rapport qualité/prix! À découvrir ou à redécouvrir.


À la recherche des vins de dépanneurs dans les SAQ: Guide de survie!

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Pas facile de  débusquer les vins qui ont été importés en vrac et qui se retrouvent pêle-mêle sur les tablettes de la SAQ avec les vins embouteillés sur leurs lieux de production. Car il est bien fini le temps où l'on pouvait avoir l'assurance que les vins vendus dans les succursales du monopole (outre les viniers) avaient tous été embouteillés sur leurs lieux d'origine. 

Si cela vous indiffère, dormez tranquille et passez au billet suivant. Mais si vous êtes le genre de consommateur qui aimez savoir quelle est la nature du produit que vous achetez, consultez la liste ci-dessous qui vous fournira des indices qui pourront vous permettre d'identifier les vins qui partagent des caractéristiques similaires aux vins de dépanneurs.

Indices à rechercher

La provenance du produit est de l’étranger (Argentine, Italie, etc.) et le nom du producteur est celui d’une entreprise québécoise

Le nom du producteur s’avère être une filiale d’un embouteilleur du Québec (implique une recherche à faire)


Le nom du producteur est celui d’un exportateur et non d’un producteur (encore une recherche)


Le nom du producteur vous est totalement inconnu


Cette entreprise est quasi introuvable sur le net et ne dispose pas d’un site web (prudence!)


Ce vin n’est disponible et distribué qu’au Québec (lumière rouge)

P .S. On peut toujours en dernier recours s’informer auprès d’un commis mais il possible qu’il l’ignore lui-même. Pas évident.


Mes découvertes à petits prix - Saveurs oubliées, Vignerons catalans, Côtes du Roussillon, 2011, France

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Cépages:  55% vieux Carignan, 30% Syrah et 15% Grenache noir
Code #:    448498
Prix:         9,95$!!!
Servir:     16° Celsius
Carafe:    15-20 min.

Voici un vrai survivant! Sur les quelques 8,000 vins qui font partie du répertoire de la Société des alcools du Québec, il ne reste plus que 25 vins qui sont vendus moins de 10,00$ (0,03% du total). Afin de rester dans cette catégorie de prix, le fournisseur a accepté d'absorber la hausse de prix décrété par notre monopole le 5 février dernier.

Ce vin est produit par une coopérative fondée il y a plus de 40 ans et qui regroupe plus de 2,500 producteurs qui cultivent 10,600 hectares et plus de 40 millions de bouteilles. Les Saveurs oubliées est issu de parcelles sélectionnées situées sur des coteaux vallonnés d'arènes granitiques et de sols schisteux à une altitude d'environ 300 mètres dans la vallée de l'Agly. Ce vin est présent au Québec depuis de nombreuses années et il est plus délicieux que jamais dans ce millésime.
 
Notes de dégustation:

Un vin gourmand, gorgé de fruits noirs juteux, de réglisse et d'épices douces. Sa couleur rouge rubis très foncé démontre la belle et juste extraction de la matière que les vignerons ont su réaliser lors de la vinification. Rondeur et souplesse caractérisent l'impression en bouche. Passablement corsé et long pour un vin de ce prix. Un véritable tour de force. Bravo le Roussillon!


Des vins de dépanneurs à la SAQ

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Note: Ce texte a aussi été publié le 27 février 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Beaucoup de personnes l’ignorent, mais de plus en plus de vins correspondant à la catégorie des vins de dépanneurs sont présents sur les tablettes des quelques 400 succursales de la Société des Alcools du Québec et ce, de manière quasi incognito.

Rappelons pour ceux qui n’auraient pas lu mon billet publié ici même en septembre dernier intitulé Toute la vérité sur les vins de dépanneursque les vins de cette catégorie qui n’existe à ma connaissance nulle part ailleurs dans le monde, doivent de par la loi québécoise, répondre à certains critères bien définis.

Les vins de dépanneurs, c’est quoi?

Citons comme principales caractéristiques que ces vins doivent avoir été importés en vrac, être obligatoirement être embouteillés au Québec par l’une des rares entreprises détenant un permis à cet effet et ne pas afficher sur l’étiquette le nom du producteur et surtout des cépages qui entrent dans la composition de ces vins.

J’aimerais tout d’abord préciser que bien qu’ayant pour opinion que cette législation est archaïque et dépassée, je respecte les consommateurs qui apprécient ces produits; c’est leur droit le plus strict. Ce billet ne fait aucunement le procès de la qualité des vins de cette catégorie. Il porte plutôt sur l’information étrangement confuse et incomplète mise à la disposition des consommateurs lorsque ceux-ci désirent comparer à la SAQ les différents produits qu’on leur propose avant d’effectuer leurs achats.

Il n’y a pas si longtemps

Auparavant les choses étaient simples et claires pour les amateurs de vin. Lorsque l’on achetait nos bouteilles à la SAQ au lieu de s’approvisionner dans un dépanneur ou dans une épicerie, on avait l’assurance ou du moins l’impression que ces bouteilles, sans être toutes de grande qualité, avaient au moins été embouteillées sur les lieux de leur production. On payait généralement un peu plus cher mais on avait la possibilité de pouvoir clairement et facilement identifier le domaine, la maison ou l’entreprise qui avait produit le vin en question.

Tout à fait vrai et toujours le cas, n’est-ce pas? Faux.

Au risque d’en surprendre plusieurs, car il faut vraiment avoir une connaissance pointue à cet égard, on compte depuis un certain temps de nombreux vins vendus entre 10$ et 15$ qui rencontrent les critères de vins de dépanneurs parmi les 1,000 vins courants que l’on retrouve au milieu de la plupart des succursales de la SAQ.  Et selon certaines personnes du milieu généralement bien informées, cette tendance devrait s’accentuer.

Une situation paradoxale

C’est un peu le monde à l’envers. Alors que l’Association des Détaillants en  Alimentation du Québec implore le gouvernement depuis des années pour que ses 8,000 membres puissent avoir le droit d’offrir à leurs clients des vins embouteillés sur les lieux de production, alors que certains dépanneurs ont commencé à offrir des vins, certes importés en vrac comme la loi les y oblige, mais de plus haute gamme (16$, 18$, 24$, 30$ et plus), la SAQ de son côté incorpore de plus en plus de produits de catégorie de vins de dépanneurs à son répertoire. 

On est en droit de se demander s’il faudra bientôt aller plutôt au dépanneur du coin pour mettre la main sur un vin de plus grande qualité.

Mais pourquoi?

La principale raison qui motiverait notre monopole à agir de la sorte serait, vous l’aurez deviné, l’atteinte de profits plus élevés. J’ai expliqué dans mon billet de septembre dernier cité plus haut qu’un vin de cette catégorie importé en vrac vendu 10,95$ aux consommateurs renfermait environ 1$ de valeur en vin.

Rappelons qu’en janvier de l’an dernier, suite à la publication d’articles dans divers médias dont celui-ci que la SAQ était visiblement en train d’éliminer les vins qu’elle vendait moins de 10$, la Société des Alcools avait alors publiquement promis pour calmer le jeu, d’ajouter de 5 à 10 produits de 10,95$ et moins. Avec l’annonce faite récemment, soit un an plus tard, qu’on était pour finalement en ajouter 6, celle-ci affirma fièrement qu’elle avait remplie sa promesse et que pour le moment ces 6 nouveaux produits étaient amplement suffisants.  Mais le diable dit-on se cache souvent dans les petits détails.

De quoi vous plaignez-vous?

On ne vous avait alors évidemment pas avisés chers consommateurs qu’avant que les 6 nouveaux produits ne soient disponibles, on était pour en éliminer plus de 40. Un pas en avant et 6 en arrière. Même dans un tango on ne recule pas autant.

Il est intéressant de consulter le tableau ci-dessous créé par Marc-André Gagnon le 5 février dernier sur son site vinquebec.com au sujet de l’évolution du nombre de bouteilles de vin par catégories de prix au cours des quatre dernières années.


Il y avait 67 produits de 10$ et moins il y a un an au moment de la promesse de la SAQ. Il en restait 30 le 4 février dernier et seulement 26 le 5 février (plus que 25 en date d'aujourd'hui) suite à la récente hausse générale des prix décrétée par la Société des Alcools du Québec.

Si je vous reparle de cela c’est que parmi les produits d'entrée de gamme récemment introduits dans le répertoire de la SAQ, certains ont été importés en vrac et embouteillés ici.  Bonne chance cependant pour les identifier. Mais vous ne pouvez vous plaindre à cet égard car on ne vous avait rien promis  en ce qui concerne la catégorie de nouveaux produits que l’on était pour vous ajouter.

Mais je le répète, certains de ces produits ont une qualité très acceptable. Là n’est pas le problème. C’est le manque de transparence qui en est un. Il ne suffit pas de dire ou d’écrire que l’on est transparent. Il faut que cela puisse  se confirmer dans les faits également.

Un fouillis pour les consommateurs

On peut donc retrouver aujourd’hui sur les tablettes de notre monopole des vins qui ont été importés en vrac d’Australie, de France, de Californie, d’Argentine, d’Italie, d’Afrique du Sud, alouette! Vous aurez compris qu’il y a plusieurs. Et il est très difficile en ce moment pour le commun des mortels d’arriver à identifier clairement ceux-ci parmi tous ceux que nous proposent la SAQ, ne serait-ce que parce que les produits importés en vrac de la SAQ ne sont pas les mêmes que ceux que l’on est habitué de trouver dans les épiceries et les dépanneurs.

Ils ont tous pourtant des noms qui inspirent confiance inventés pour les besoins de la cause mais ne cherchez pas à savoir leurs producteurs véritables car seulement l’embouteilleur les connaît. Zéro traçabilité. On indique souvent comme producteur sur la contre-étiquette une entreprise qui est une compagnie exportatrice ou qui est en fait une filiale de l’embouteilleur. Et sur le site internet de la SAQ, ce sont ces noms que l’on retrouve parfois comme désignation du producteur! On  voudrait brouiller les pistes que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Selon le dictionnaire Larousse le mot « producteur » signifie une personne ou une entreprise qui a fabriqué ou produit un bien économique, donc dans ce cas-ci celui qui a cultivé le raisin et l’a vinifié, vous serez d’accord avec moi. Pas celui qui l’a importé ou embouteillé. Importateur, oui. Embouteilleur, oui. Producteur, non.

Et pour ajouter à la confusion, puisqu’ils sont vendus à la SAQ, plusieurs de ces vins affichent leurs cépages, chose qui serait interdite s’ils étaient vendus dans les dépanneurs. On a donc des vins de dépanneurs qui se donnent des allures de vins standards en affichant leurs cépages. Comment voulez-vous que le consommateur moyen puisse s’orienter dans cette galère où même une chatte n’y retrouverait pas ses petits. 

Merci à Marie-Claude Journaultà qui j'avais donné pour défi d'illustrer
l'adage bien connu: "Un chatte n'y retrouverait pas ses petits"
Adresse courriel: joure20@hotmail.com

La politique de la SAQ sur les étiquettes

Il est très intéressant de souligner ici que dans le document appelé « Politique d’achat et de mise en marché de la Société des alcools du Québec » adopté par le Conseil d’administration de la SAQ le 25 avril 2013, il est précisé à l’article 7.1, paragraphe f, que la SAQ demandent portant à ces fournisseurs comme garantie au sujet des produits qu’ils lui vendent :

« des étiquettes et des emballages qui présentent  des informations, indications, appellations et marques précises, complètes et exactes et qui ne prêtent à aucune confusion ou méprise.»

Est-ce que ce que je viens de vous décrire rencontre ces exigences? Je vous en laisse seuls juges.

Certaines personnes auraient sans doute souhaité que je publie une liste exhaustive de ces produits en question mais celle-ci n’aurait pu qu’être incomplète. Je ne veux pas que l’on puisse me taxer de favoritisme en pensant que j’aurais omis intentionnellement certains produits. Scruter un à un les mille et quelques produits réguliers demanderait un temps fou.

Et puis ce n’est pas à moi de vous dire quels sont les vins de cette catégorie qui sont présentement à la SAQ car cette responsabilité relève plutôt et avant tout au fournisseur ainsi qu’au détaillant.

Soyez des consommateurs aux aguets

Par contre, afin de vous aider à vous retrouver quelque peu dans cette inextricable jungle, je vous ai tout de  même dressé certains indices sous forme de liste (une sorte de guide de survie!) qui vous permettront avec un peu de chance, de pouvoir identifier les vins qui rencontrent les critères de vins de dépanneurs vendus à la SAQ.

Afin de ne pas trop alourdir ce billet, les personnes désireuses de connaître ces indices pourront les consulter grâce à ce lien :


Bien que vous ayez le droit d’aimer les vins de cette catégorie, toutes les personnes de l’industrie à qui j’en ai parlé sont unanimement contre la pratique d’inclure pêle-mêle des vins de dépanneurs dans le répertoire de la SAQ. Là n’est pas leur vraie place, tout simplement.

Est-ce indispensable?

Le nombre de produits embouteillés sur les lieux de production disponibles sur cette planète dépasse allègrement le million et nous serions incapables au Québec d’en  trouver parmi ceux-ci 7,967 soit le nombre de vins total que nous propose actuellement la SAQ? Je pose la question, c’est tout.

Pour paraphraser M. Bernard Derome, l’ancien lecteur vedette de nouvelles à Radio-Canada, « si la tendance se maintient », d’ici quelque temps une succursale de la SAQ risquera fort de ressembler à un gros dépanneur.

Peut-on avoir encore confiance?

Alors que depuis un an les profits de la SAQ semblent être sur une pente descendante, je ne crois pas qu’introduire de tels vins en douce, c’est-à-dire sans tambour ni trompette, soit de nature à restaurer la confiance de la clientèle. Les administrateurs du monopole devraient pourtant connaître les effets négatifs à long terme qui surviennent immanquablement lorsqu’une entreprise perd la confiance de ses clients.

Et le fait que la Société des alcools du Québec soit un monopole n’y change pas grand-chose car l’alcool et le vin ne sont pas des denrées essentielles et une partie de ses clients peut fort bien décider, du jour au lendemain, de cesser d’en acheter.

Une solution toute simple

Soulevez un problème c’est bien, proposez une solution c’est mieux. Alors si on tient malgré tout à avoir absolument des vins de dépanneurs à la SAQ, afin d’éliminer toute ambiguïté et de protéger minimalement les intérêts des consommateurs, je propose que le gouvernement oblige tout simplement les embouteilleurs québécois à inclure un logo informatif sur les étiquettes en façade de ces vins. Ce serait le minimum de la transparence. 

Ce logo serait obligatoire pour tous les vins importés en vrac, qu’ils soient vendus dans les épiceries, les dépanneurs ou à la SAQ.

Le texte « Importé en vrac et embouteillé au Québec » me paraît clair et précis. Mais notre gouvernement voudra-t-il que les consommateurs puissent dorénavant savoir quels types de vins ils achètent? S’il tient  vraiment à la protection des intérêts des consommateurs, oui. Sinon, vous pourrez en déduire que cette situation floue a reçu son aval et lui convient parfaitement.

Une offre difficile à refuser

Connaissant la situation financière précaire de notre gouvernement, afin de lui éviter des coûts inutiles, j’ai demandé aux généreux employés de la firme d’infographie montréalaise ffunction de créer un logo à cet effet. Il n’y a pas à dire, ces gens travaillent bien et je vous les recommande.

Quand on sait qu’avec la bureaucratie gouvernementale (comités, études, recherches, réunions, etc.) une telle petite babiole aurait coûté au bas mot $50,000.00 à produire et que nous vous l’offrons gratuitement, vous conviendrez avec moi que c’est une offre digne d’un parrain, c’est-à-dire du genre qu’on ne peut pas refuser.

Les consommateurs de vin du Québec pourront ainsi choisir les vins qu’ils désirent acheter en toute connaissance de cause. Terminés la confusion et le mélange des genres. N’est-ce pas tous ce que nous voulons? Les consommateurs du moins.

Suggestions de vins de la semaine:

Si lire tout ceci vous a donné soif, voici quelques bons vins qui devraient parvenir à vous l'étancher. Il n'y parmi ceux-ci  aucun vin importés vrac. Garanti.

Vin mousseux

Domaine Ste-Michelle brut, Washington, Columbia valley, États-Unis, 19,45$

Vin blanc

Riesling Rosacker, Alsace grand cru, Cave de Hunawhir, 2011, France, 26,65$

Vins rouges  

Paralèlle 45, Paul Jaboulet Aîné, Côtes-du-Rhône, 2011, France, 16,35$

Mompertone, Monferrato Rosso, Prunotto, Piémont, 2011, Italie, 20,00$

Bonnes dégustations!

Entrevues radiophoniques suite à l'article sur les vins de dépanneurs vendus incognito dans les SAQ

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La journée même de la parution de mon billet (27 février) dans le Huffington Post Québec sur le sujet mentionné en titre, on m'a contacté pour des entrevues. Vous trouverez ci-dessous des liens pour en écouter quelques unes. J'ai aussi été invité le lendemain, soit le 28 février, à participer à l'émission télé de Mario Dumont à LCN (aucun lien disponible).


Entrevue le 27 février vers 18h05 au 98,5FM dans le cadre de l'émission du retour "Montréal maintenant" animé par Paul Houde. Une porte-parole de la SAQ me donne par la suite la réplique:




Entrevue le 27 février vers 7h45 au 93FM de Québec dans le cadre de l'émission du matin ''Bouchard en parle" animé par Sylvain Bouchard:





Entrevue le 27 février vers 13h00 au 91,9FM dans le cadre de l'émission "Duhaime le midi" animée Par Éric Duhaime et Caroline Proulx:





Cépage méconnu - le Jacquère de la Savoie

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La Jacquère pour les Savoyards, le Jacquère pour les ampélographes, est présent surtout en Savoie où il représente plis de 50 % de la production. C'est un cépage emblématique de Savoie où il aurait implanté au XIIIè siècle. On peut trouver aussi la Jacquère blanc dans de nombreux autres vignobles: Sud-Ouest, Cognac, Bordeaux, Rhône, Provence, Languedoc-Roussillon ainsi que la Corse. Il aime les terrains calcaires. 

D'après les analyses génétiques publiées, probablement un descendant du Gouais blanc.

Ce cépage à la robe jaune très pâle, se caractérise de même par des arômes floraux agréables et par une légère pointe de salinité puisqu'il est souvent cultivé sur des sols argilo-calcaires. Il possède un goût vif, frais et acide, souvent perlant. Il est destiné à être consommé assez rapidement.

Vous aurez deviné qu'il existe très peu de vins de ce cépage disponibles au Québec. Le vin ci-dessous représente un bon ambassadeur de ce cépage et il est pour le moment raisonnablement bien distribué dans le réseau québécois. Il provient de la commune française, Apremont quio est une située dans le département de la Savoie de la région Rhône-Alpes.

Cuvée gastronomie, Jean Perrier et fils, Savoie-Apremont, 2012, France

Cépage:   100% Jacquère
Code #:    11965182
Prix:         18,40$
Servir:     10° Celsius

Ce vin arbore une robe jaune paille avec de légers reflets verdâtres. Ses arômes évoluent entre les notes fruitées (poire, fruits à chair blanche), florale (aubépine) et minérale (pierre à fusil). On a affaire ici à un vin qui peut convenir tout au long du repas (selon le menu). Il est frais, légèrement citronné, de corps léger et souple, et tout à fait délicieux. Il est légèrement piquant en finale probablement dû à la présence de gaz carbonique, ce qui ajoute à la fraîcheur.


STATISTIQUES de ce blogue pour le mois de FÉVRIER 2014

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Chers lecteurs et lectrices du monde entier, il nous fait plaisir de vous faire part pour votre information, de quelques statistiques concernant ce blogue,  pour le mois de février 2014.

Nous sommes heureux de vous apprendre que notre blogue, durant la période mensuelle susnommée,a accueilli plus de 10,039 visiteurs. C'est aussi notre sixième mois consécutif au-dessus de la barre des 10,000 visiteurs. Le lectorat du présent mois, comparé au même mois de l'an passé a connu une forte progression de 87,7% (5,347 visiteurs en février 2013).

La forte croissance enregistrée depuis le mois de septembre se maintient donc. Les États-Unis pour un 4è mois consécutif occupe la deuxième position, la France la 3è place, alors que l'Allemagne maintient sa 4è position.


Pays                   Visiteurs                      %

Canada                    5864                          58.5

États-Unis              2068                          20.6
France                    1559                           15.6
Allemagne                192                             1,9
Belgique                    133                             1.3
Suisse                          78                             0.7
Royaume-Uni            65                             0.6
Uruguay                      29                             0.3
Ukraine                       28                             0.3
Japon                          23                           0.2 

                       
Total:              10,039(+87,7%)        100.0%


La croissance régulière de notre lectorat prouve hors de tout doute que le présent blogue répond à un grand besoin qu'ont les amateurs du monde entier pour de l'information en français sur des vins de qualité en provenance de partout sur cette planète. Les nombreux sujets sur le vin traités dans ce blogue sans publicité ont aussi le mérite d'être succincts, précis et non biaisés.  

Nous vous remercions donc, chers et assidus lecteurs et lectrices et nous vous encourageons à transmettre l'adresse de notre site internet (www.clubdgv.blogspot.com) ou notre compte Twitter(www.twitter.com/clubDGV)à tous vos amis apparaissant sur vos listes d'envois, afin qu'eux aussi puissent se joindre à nous et découvrir la crème des vins, parfois connus et parfois moins.

Malbec, Barrel Select, Bodega Norton, Mendoza, 2010, Argentine

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Cépage:   100% Malbec
Code #:   860429
Prix:         14,95$
Servir:     16-17° Celsius
Carafe:    15-20 min.

Cette maison qui possède 680 hectares de vignes fut fondée en 1895 par l'ingénieur anglais Sir Edmund James Palmer Norton alors qu'il participait à la construction de la ligne de chemin de fer entre la région de Mendoza et le Chili.

Ce vin provient  de vignobles situés à plus de 1100 mètres d’altitude dans la région de Lujan de Cuyo, à Mendoza.  L’âge des vignes est d’environ 40 ans. Les vendanges sont faites manuellement. Le vin est vieilli en barriques françaises pendant 12 mois. 


Notes de dégustation:

On voit dès le départ à la couleur rubis violacé à quel cépage on a affaire. Les arômes de prune et de bleuet ne trompent pas également. Malgré la richesse de la matière, ce vin charnu procure une bouche souple, pleine et ronde qui se termine par une finale soyeuse passablement longue pour un vin de ce prix. Un vin qui appelle le bœuf à grands cris. Bon rapport qualité/prix. 
 


Chianti Superiore, Fiasco, Ruffino, Toscana, 2012 Italie (1 litre)

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Avec spaghetti boulettes de veau
Cépages:  70% Sangiovese, 14% Merlot, 10% Cabernet Sauvignon et 6% Syrah
Code #:    12185049
Prix:          22,00$ (19,95$ le 8 mars 2014)
Servir:    16-17° Celsius

Ce vin rappellera certainement des souvenirs au personnes de 45 ans et plus. Pour un temps limité, voici le retour du célèbre fiasque de la Chianti, dont la dernière version remonte à 30 ans environ.

Il était de bon ton au tout début des années '70 de mettre une chandelle rouge dans le goulot de la bouteille vide laquelle s'agençait alors très bien avec la déco bohême de cette époque.

L'origine de cette bouteille ventrue remonte à la Renaissance; la paille qui entourait la bouteille servait à prévenir les bris. De nos jours, la paille a été remplacée par du papier certifié FSC.

Il y a 27,000 bouteilles qui sont présentement au Québec et gageons qu'elles partiront plutôt rapidement d'autant plus que le vin est bon et qu'il sera en vente à 19,95$ lors de la journée du samedi 8 mars prochain.

Notes de dégustation:

Est-ce parce qu'il s'agit du Chianti Superiore, ce vin me semble meilleur que dans mes lointains souvenirs. Il est vrai que les vins italiens sont mieux vinifiés et astringents qu'il y a trente ans. Bref, on a affaire ici à un vin souple et très sympathique, sec en finale, et qui accompagne bien les mets italiens à la sauce tomate. Son bouquet dégage des notes de cerise noire, de prune, de violette et de vanille. Puisque ce fiasco est de format d'un litre, il vous revient à $16,50 la bouteille de 750 ml (ce qui est pas mal) et à 15,00$ au prix de vente (ce qui est mieux). Vive la nostalgie quand la réalité surpasse les souvenirs!
  

Meia Encosta Reserva, Dão, Vinhos Borges, 2011, Portugal

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Cépages: Touriga Nacional (principalement), Jaen (Mencia), Alfrocheiro, Tinta Roriz et Trincadeira
Code #:   12185663
Prix:         17,00$
Servir:     17° Celsius
Carafe:    20-30 min.

Tout juste arrivé sur le marché québécois, voici le grand frère du Meia Encosta de base de cette même maison. (voir détails ici).

Il s'agit de deux styles de vins cependant. Sans doute parce qu'il a un apport plus important de Touriga Nacional et qu'il a en partie été élevé en fûts de chêne français et américain pendant neuf mois, la cuvée Reserva est plus charnu et corsée que la cuvée régulière. 

Tout comme le Mei Encosta de base, on a s'est contenté de rendements modestes qui tournent autour de 35 hl/ha. Je serai curieux de voir ce qu'il aura à offrir dans 3-4ans à ceux et celles qui auront eu la bonne idée d'en placer quelques bouteilles au cellier.

Notes de dégustation:

La robe est assurément rouge rubis très foncé avec de légers reflets violets et on y décèle des senteurs de fruits rouges et noirs (framboise, mûre, etc.), d'épices et de vanille. Le poids tannique de ce vin est moyennement élevé en faisant un compagnon idéal pour les viandes rôties et grillées. Rien de trop lourd cependant car les tanins sont souples et bien enrobés. Belle persistance.On peut lui prédire un bel avenir.


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